Les livres de Laurent FELS

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Laurent FELS, un amoureux de la poésie et des beaux livres
Elu à l'Académie Européenne des Arts

« Sentir
les forces de la terre
et les mystères de l'eau
sources de vie
à exhumer. »
L.F.

B.P. 84
L-3901 Mondercange (Luxembourg)
Courriel : LFELS@PT.LU

Né à Esch-sur-Alzette (Luxembourg). Études universitaires de Lettres françaises, de latin et de grec ancien d’abord au Centre universitaire de Luxembourg, puis à l’Université Paul Verlaine de Metz. Il s’intéresse également à la langue et à la littérature sanskrites.
Directeur de la revue trimestrielle Les Cahiers de Poésie.
Président-fondateur des Éditions Poiêtês.
Membre du comité de rédaction des Éditions Estuaires (Luxembourg).
Membre du Syndicat des Écrivains luxembourgeois (LSV).
Membre de l’Association des Amis de la Fondation Saint-John Perse (Aix-en-Provence).
Membre de l’Association des Amis de Marcel Pagnol (Marseille).
Membre de l’Association des Alchimistes du Verbe (St Herblain).
Membre de la Société de Littérature générale et comparée (Luxembourg).

Axes de recherches :
· Saint-John Perse
· Marcel Pagnol
· La poésie des XIXe, XXe et XXIe siècles
· La littérature de l’Antiquité gréco-latine

Les critiques

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Je n'ai eu aucun mal à traduire Laurent Fels. La haute teneur poétique de ses écrits a facilité leur transcription dans une langue autre. Cela qui est poétique est universel. Dans cette utopie d'« Orcident » ou d'« Occirient » à laquelle j’œuvre, la poésie de Laurent Fels tient une place de choix. Qu'il soit remercié pour tout ce qu'il entreprend en faveur de la poésie.
Jalel El Gharbi. Université de Tunis.

Laurent FELS vit par la poésie et pour la poésie. Ses mots, parcheminés tel un souffle de vent, sur un monde blessé, sont un message de paix. Son recueil "Comme un sourire" écrit en trois langues, en est la vivante preuve. C'est un message d'amour entre les peuples, un sourire donné, sans retenue et en partage. Bravo. Amitié... Marie-Claude Marty.

Cher Monsieur,
Je viens tout juste de recevoir votre livre d'artiste trilingue Comme un sourire... Il est magnifique avec sa couverture de vrai cuir; ouf, je suis toute ébahie!
Le contenu de votre recueil est d'une sensibilité incroyable. Félicitations à vous pour ce chef-d'oeuvre et merci encore pour l'envoi.
Bonne journée, Diane Descôteaux, Poétesse canadienne.

Merci, cher Monsieur, pour votre SUPERBE livre. La présentation, soignée, recherchée dans le mélange des couleurs, des textures, la dorure et l'originalité des langues choisies en font un recueil à part, ajoutant une valeur sensuelle aux poèmes que je découvre peu à peu avec beaucoup de plaisir. Je suis admirative et heureuse de faire votre connaissance par l'intermédiaire de ce si bel ouvrage.Merci également pour votre dédicace.
Au plaisir de vous lire, amicalement, Liska.

Cher Poète. J'ai lu avec passion votre recueil de poésies. J'ai admiré la concision toute grecque de vos vers, leur incisive profondeur, leur harmonieuse élégance. Il y a de Callimaque chez vous. Et quelque chose des apophtegmes des ascètes du désert. J'en suis tout ému!
Bien cordialement, Athanase Vantchev de Thracy.

Merci, cher ami, de ce recueil de superbe facture que vous avez eu la délicatesse de me dédicacer et que j'ai reçu ce matin. La qualité de votre écriture, le juste choix des illustrations et surtout, aussi, la vérité de vos intuitions - ce parfum de l'éphémère qui enveloppe les plus beaux de nos sentiments comme les plus éclatantes de nos actions, nous empêche à jamais d'être heureux au sens épanoui du terme - en font un document de prix. Et le fait d'être traduit, si jeune, en deux langues étrangères doit vous remplir d'une singulière satisfaction.
Bien cordialement, Raymond Baustert, Université du Luxembourg.

Bonjour. Un grand merci pour le bel ouvrage que vous m'avez adressé et que je viens de trouver ce dimanche à mon retour chez moi. Les poèmes sont à mon sens ce que vous avez composé de plus abouti, et leur accompagnement en arabe et en allemand donne à l'ensemble beaucoup d'allure. La couverture en fait un objet encore plus précieux. Claude Thiébaut, Université de Picardie.

J'ai reçu le n°4 QUI EST MAGNIFIQUE ! JE SUIS ENTHOUSIASMEE PAR VOTRE SI BELLE COLLECTION .
Marion Lubréac.

Cher Monsieur,
J'ai reçu et lu votre recueil. Je sens en moi comme un sourire... Merci infiniment. J'aime à observer par où passent les eaux qui en viennent à former une rivière, un fleuve.
Laurent Fels... Votre nom m'est apparu dans le dernier trimestre 2005. Je l'ai lu plusieurs fois sous la plume de Jalel El Gharbi : formulaire de souscription à la thèse sur Supervielle ; imprimé pour votre Anthologiedu XXIe siècle ; conseil, par Monsieur El Gharbi de m'adresser à vous en tant qu'éditeur. Je me suis promis de suivre tous ses conseils... et je n'ai pas trouvé le temps de le faire. Je me promettais aussi de lire la thèse... et j'ai relu Les Amis inconnus, Le Forçat innocent, mais pas la thèse: vous savez que des lutins ont freiné son arrivée jusqu'ici ! Par contre, Comme un sourire n'était pas prévu au programme ! Il est vrai que ce titre, dès sa lecture, m'a tant fait rêver que j'en suis arrivée à me demander pourquoi - et lorsqu'on pose cette petite question, les réponses sont parfois longues -. Oui, voici donc votre recueil lu - et relu, puisque la poésie, toute de générosité, sait être goutte, et ainsi entrer dans les interstices, dans les emplois du temps les plus resserrés... où le moindre de ses reflets prodigue l'océan. Et aujourd'hui, en cette grise et si douce après-midi de février, en cette date de perce-neige, Laurent Fels est devenu, pour moi, autre qu'un nom dans un coin de ma mémoire, autre que la culpabilité de vouloir vous adresser des textes et de ne savoir trouver le temps pour le faire. Ma surprise vient du fait que je ne vous ai rien envoyé de ce que je souhaitais, et que, par contre, je vous ai lu - alors qu'il y a peu, je ne savais même pas que vous écriviez ! Mais je ne suis pas étonnée de ce que vos vers m'aient touchée. La vie, me semble-t-il, fonctionne beaucoup par constellations ; et puisque j'aime ce que Jalel El Gharbi écrit, il eût été surprenant que votre recueil dont j'ai « pêché » le titre dans un de ses articles ne me parlât pas.
Le livre - l'objet - est beau, lui aussi (et si je ne dis rien sur les traductions, c'est que je craindrais d'être trop longue). Je vous souhaite de continuer et continuer à ne pas « parler sans parler ». Ces mots dits « à voix nue » sont de la lumière en partage - de la lumière qui s'accroît d'être partagée.
Merci. Évelyne Boix Moles.

Cher Monsieur,
Je viens de recevoir votre très beau livre et je suis pleine d'admiration pour vos poèmes.
Bien amicalement, Stella VINITCHI-RADULESCU
Professeur de langue et littérature françaises à la Northwestern University, Chicago
.

Bien cher Laurent,
J'ai bien reçu la commande effectuée chez Joseph du Cahier n°4 et les poèmes et des réflexions poétiques inclues dans votre ouvrage, Comme un sourire, lu avec intérêt et émotion. J'en salue l'écriture, sobre et essentielle... Elles sont, de ces petits bouts de laine, métaphores universelles, imprimées aussitôt que lues, comme un chant depuis toujours entendu, sa mélodie dépouillée simple et évidente. Et pourtant ! Rien n'est moins évident qu'en bout de plume, l'envol de messages profonds glissés sur le papier. Ce sourire-là est un oiseau évadé du givre de l'hiver, une tourterelle aux ailes engourdies lissant ses dentelles du marronnier jusqu'aux mangeoires gelées, un rouge gorge niché dans le camélia osé qui attend l'heure du retour à la porte des années de celui qui n'aura pris qu'un aller simple... Le temps manque à mes mots… Bientôt nul doute, sur le parvis de mon prochain recueil à paraître, Des blessure l'écritoire, l'une de ces pensées pourrait être citée - si vous l'acceptez -, l'une de celles que j'ai ressenties comme la correspondance exacte de mes réflexions, tel un songe éludé... J'ai ressenti nos voix - voies - proches et ce ne sont ni les plumes des tourterelles ou des rouges-gorges, ni les dièses maculées qui contrediraient cette complicité...
Je vous souhaite encore bien des mailles de soie à coudre les robes de la Poésie !
Jade VUAILLAT.

Je viens de recevoir "Comme un sourire" de Laurent Fels, que je connaissais déjà bien sûr, mais cette fois, dans son "habit de lumière" et je tiens à dire :
La pureté poétique du texte de Monsieur Laurent Fels, les traductions de Messieurs Jalel El Gharbi et Rüdiger Fischer, sans oublier la participation de Monsieur Eric Dubois et le très beau travail de reliure de Monsieur Joseph Ouaknine qui font de chaque recueil une pièce unique, contribuent au fait que je suis très heureuse et fière d'avoir collaboré par mes quelques illustrations à cette belle réalisation.
Merci à tous et amitiés de Janine Laval.

Cher Ami,
Savez-vous combien Guillevic eût apprécié vos Îles enchantées - je vous recommande même Du Domaine (Poésie-Gallimard poche) de ce Guillevic, au sortir de votre recueil. J'apprécie aussi la finesse de votre accentuation, même dans les phrases les plus simples, et puis comment vous passez avec bonheur de cette simplicité à une technicité et à des pointes brièvement chatoyantes. C'est la première fois que je vois une telle alliance, dans un cadre finalement assez elliptique, de ces trois éléments. Intéressant à retenir ! Je m'y essaierai un jour ! Et maintenant, je sais même que ces îles elles-mêmes ont été composées d'éléments différents ! Extraordinaire ! Bravo !!
Daniel Aranjo, Université de Toulon, Var.

J'ai achevé la lecture de vos délicieux poèmes, courts, concis, ramassés sur eux-mêmes... J'ai retrouvé avec plaisir dans vos poèmes la quête de la Fine Amour qui était l'apanage des Minnesingers allemands du Moyen Âge. Vous en êtes le lointain écho et comme le regret ! Belle préface de ce fin critique - ce qu'il écrit sur vous est fort juste - et homme admirable, Jalel El Gharbi qui fait, à lui seul, davantage pour la francophonie que toutes les agences officielles... Théo Crassas.

Salut Laurent,
Je viens de lire avec beaucoup de plaisir tes textes intitulés « Comme un sourire » publiés en trois langues.
La traduction de Rüdiger Fischer est comme toujours excellente, mais de la langue arabe je n'ai retenu que la fluidité du graphisme. Quant à l'auteur, j'apprécie beaucoup sa verve poétique et son écriture souple et limpide. Une poésie qui véhicule un lyrisme rafraîchissant toujours en éveil.
Emile Hemmen.

Cher Laurent Fels,
J e reviens de France. J'ai été au Salon du Livre de Paris, et avant, j'ai été à Nantes où m'avait invité la Maison de la Poésie. Au retour, je trouve votre colis.
Voilà bien le livre le plus somptueux qui soit sous mon toit! Quel travail de relieur! J'aurai ainsi quatre cadeaux précieux à faire à des amis de la poésie. Félicitations à l'éditeur (je me sens mal placé pour faire les éloges du livre sur le site: on pourra penser que je ne suis pas objectif, même si je n'y ai contribué que par mes traductions). Et mes remerciements à vous! Pour les livres et pour la belle dédicace dans l'un d'eux!
Bien à vous, Rüdiger Fischer.

Cher Monsieur,
Je viens de me plonger dans votre dernier recueil que vous avez eu l'obligeance de m'envoyer. Une langue plus épurée que dans les recueils précédents, ce qui rend certaines images d'autant plus saisissantes. J'ai beaucoup aimé « la vie n'est qu'un songe irrécupérable... » sous votre plume, cet adjectif perd tout ce qu'il a d'intrinsèquement prosaïque (je n'en dirai pas autant de la traduction) ; ou encore « les larmes qui n'ont pu laver la poussière des blessures ». Beaucoup de tristesse dans ces vers, parfois une lueur d'espoir comme dans cette comparaison très réussie de la parole à une main qui en rejoint une autre. Merci beaucoup et bonne continuation.
Claude Loutsch, Université du Luxembourg, Section de Philologie classique

Dans son dernier recueil de poèmes Comme un sourire, Laurent FELS nous livre les fragments d'un monolithe de l'inatteignable, si bien répartis en éclats fulgurants, traits terribles de la réalité de notre condition. J'en suis resté tout ébaudi, au plus intime.
Dire "l'imperfection de nos amours" (voir préface de Jalel El Gharbi), mais aussi les limites de notre conscience – multiple – qui ne permettent pas d'en apprécier la perfection absolue ? Laurent FELS nous donne maintenant cela à penser, se situant d'un point de vue parfaitement personnel, original – je dirai élevé –, d'un lieu où l'on apprend qu'il existe de telles grandeurs mais fatalement échappant à notre entendement, sauf de manière exceptionnelle, au prix de l'ultime, voire du mystique.
Laurent FELS – dont l'œuvre est aussi riche que diversifiée - nous contraignant à nous y résigner et, sachant cela, à contempler notre songe avec un sourire ; dit en poésie (voir HÖLDERLIN : "…l'homme qui songe est un dieu…").
Roger DUTAILLY

La poésie de Laurent Fels : des pépites d'or pour les amoureux de la Poésie ! Imaginez la joie de l'orpailleur-lecteur à chaque nouvelle publication de Laurent Fels !
Eric DUBOIS.

Si la prose a des racines, la poésie a des ailes et son corps n'est point encombrant. Elle surplombe le monde sans s'en écarter, elle l'observe sans le toiser, elle veille sur lui sans le surveiller ; elle n'a jamais tenu le rôle de geôlier. La poésie se souvient sans nostalgie, elle évoque sans remords ; la poésie est joie intarissable, elle est songe et rêverie elle voyage. "Les cahiers de Poésie" de Laurent FELS invitent les poètes à ne jamais jeter l'ancre que dans un poème...
El inani Ahmed

Très Cher Ami,
Je viens de recevoir les deux exemplaires: SUPERBES !!! C'est le mot! C'est le moins qu'on puisse dire !!!
Grimoires, vous dites ? Que non, livres de prières - à l'intention des poètes et de leurs lecteurs, qui prient pour la Paix du monde, pour l'harmonie de ce Chaos dirigé, pour la Fraternité universelle. Je considère ce genre de revue comme la Bible des Poètes: je vous vois déjà vous dirigez secrètement et fort discrètement une messe blanche, voire coloriée aux couleurs de l'Espérance, du Bonheur possible, de Lendemains meilleurs qu'on n'ose même pas rêver dessus... ! Je vous félicite franchement pour diriger une telle revue, je félicite de tout coeur et très sincèrement l'éditeur Joseph OUAKNINE, qui est plus qu'un artisan, il est même un Artiste typographe, digne successeur de Gutenberg ! Bravo, bravo et encore bravo !!!
J'avoue que j'ai dû déposer le no. 5 pour vous écrire ce bref message, mais je me promets et vous promets de le reprendre aussitôt. Je me sens déjà mieux et vous admire encore plus, vous estime encore davantage, vous aime confraternellement déjà infiniment ! Voire plus, si l'on peut dire...
Au plaisir de vous relire, veuillez agréer, très Cher Ami, l'expression de mon parfait dévouement.
Constantin FROSIN, Université de Galati (Roumanie)

Cher Monsieur,
Je me suis procuré récemment l'exemplaire n°59 des "Cahiers de la poésie 5", par l'intermédiaire de la librairie "Harmonia Mundi", située en Arles, ville où je demeure. J'ai donc pu apprécier, à sa juste valeur, le travail d'édition réalisé, et découvrir plus à loisir les textes de vos divers auteurs. Cette variété a quelque chose de réconfortant, finalement.
Amicalement. Jehan Valbaux

Cher Monsieur Fels,
Merci pour votre beau recueil d'une grande originalité. Votre texte est empreint d'une tendresse et d'une douceur qui m'ont beaucoup touché. Vous saisissez dans leur brièveté des moments rares que vous inscrivez à jamais dans vos poèmes.
Bravo !
Fraternellement, Gary KLANG

Cher Laurent Fels,
Ce que j'apprécie d'abord dans "Comme un sourire", c'est qu'il s'agit d'un livre et non d'un recueil. Ensuite, j'aime le rythme, la simplicité et qu'elle tranche autant qu'elle éclaire. Et qu'on sente partout la voix nue. Le risque de la parole directe...
Et l'édition est étonnante dans sa forme, son espace trois fois rejoué.
Très cordialement vôtre, Bernard Noël.

Cher Ami,
Merci de votre bel envoi : ce livre si joliment édité avec cette belle couverture.
Bien amicalement à vous, Salah Stétié.

Un ouvrage qui se feuillette comme un éventail, déployant les mots en farandoles, lovés au sein de cette splendide reliure rouge et or, travail d'orfèvre de l'éditeur, chair de vitraux du poète! Dans ce recueil, palpitant d'émotion, toujours le sentiment de plénitude l'emporte sur celui de la finitude, le fatal inexorable de notre condition humaine!... Laurent Fels "dit l'indicible", ressent l'appel tellurique des forces de la nature! Poète, il renoue avec la seule parole qui meut les "âmes de feu"! Il réinvente le char de Phoebus , celui qui redessine ces nuages, qui, miraculeusement, par le seul pouvoir du langage, efface le néant, laissant échapper cette lumière qui nous sauve de la morne platitude, où "les hommes parlent sans parler, aiment sans aimer"... Vertige mallarméen de la page blanche, étoudissement métaphysique, "comme une main qui en rejoint une autre", la poésie nous relie à l'univers et à tous ses mystères, dans un entralecement sans fin, divin et magique... Moi qui baigne depuis toujours dans le cosmopolitisme de par mes origines grecques, j'ai maintes fois célébré la Grèce de la diaspora!... Je ne peux être que d'autant plus sensible, à la traduction arabe et allemande des vers aphoristiques de Laurent Fels, qui semblent illuminer de flammèches, les ténèbres du quotidien, qui nous emprisonnent, hélas, trop souvent! Ce mélange de deux cultures, savant syncrétisme des "Mille et une Nuits" et du romantisme allemand du "Sturm und Drang", quel enchantement pour tous les amoureux des mots!
Bien amicalement, Corinne Sauffier. Professeur de Français et poète

Comme un sourire est un livre au titre trompeur : on s'attendrait à quelque chose d'heureux, et cependant il ne faut pas négliger le modalisateur, sorte de bémol qui devrait nous alerter. Comme souvent chez Laurent Fels, on est immédiatement plongé dans un univers très négatif. Il n'est que de lire le texte liminaire : « morts », « dernière fois », relation amoureuse difficile :

Le vent des morts
se lève
une dernière fois encore.

Il surit l'aube
là où l'on dit le plus difficilement
    Je t'aime.

Ce qui vient en premier, dans une écriture épurée un peu à la Paul Celan, c'est l'épuisement de l'inspiration qui va de pair avec l'épuisement du poète, d'autant plus frappant que l'auteur est relativement jeune :

Le chant du cygne
comme une dernière parole
appelle des âmes de feu

Le monde est muet (« Les forêts vierges / n'émettent plus / une seule parole ») et tout ceci semble avoir pour origine une histoire d'amour malheureuse. Le même poème se poursuit ainsi :

Un souvenir
qui chuchote ce mot terrible

ADIEU

devant une blessure
encore ouverte,
    Peut-être réouverte.

Page 22, il est question de « dépression intérieure », et lorsque arrive le dernier poème, pourtant pas le plus sombre, qui fait écho au titre, on est amené à le lire de façon beaucoup plus noire.

…Épreuve de vie, mais réussite poétique, sans aucun mot superflu.

Christine DUPOUY, Université de Metz

Cher Laurent Fels, un grand merci pour ce superbe recueil que vous m'avez envoyé. Superbe aussi bien dans sa présentation que dans son contenu. Et j'en apprécie aussi beaucoup les belles traductions de Rüdiger Fischer. Je trouve, étrangement, que le même texte lu en français, et en allemand, n'offre pas toujours la même résonnance, même quand la traduction est absolument fidèle. Mais cela est probablement inhérent à la poésie elle-même, étroitement liée à la langue. Amitiés. Serge Dinerstein

Très Cher Ami,
J'ai recu, par la poste, votre dernier colis datant du 02.01.2007. L'inventaire ainsi fait me révèle un exemplaire du dernier numéro des Cahiers de Poésie  (no 8), le recueil de poésie  ' Intermittences", véritable hymne à la lumière et à la fraternité du souvenir; le texte sur 'Saint-John PERSE ", lumineuse prose poétique; les 'ÏLes enchantées" d'oü vous m'avez invité à découvrir les 'langues imaginaires" du poète de la faune et de la flore européennes; et le poète face à la vie des songes, dans l'autre recueil de poèmes intitulé 'Le Cycle du Verbe".
De l'intuition poétique, disais-je, l'ennemi juré de l'imagination métaphysique. Ce geste, le vôtre, posé dans des mots si simples, me laisse deviner à quel moment de la vie peut-on proposer un poème, à quel instant d'un moment doit-on lire ou relire un poème? Cela suppose qu'il y a cet instant oü c'est l'heure avisée du poète, oü le poème se traduit et s'en donne à coeur joie, oü le triomphe des mots rappelle quelques vérités à l'Ëtre résolument poétique.
Comme un sourire, j'aime lire cette langue française bousculée, réveillée, d'ouverture et d'empathie, rythmée à la baguette, transmuée en une langue concrète, gorgée de trouvailles et d'attributs hypothétiques. Ce besoin de la langue et du poème, chez moi, n'a pas d'heures. Tous les moments sont heureux; toutes les heures sont bienvenues pour lire un bon livre, savourer les textes de Claudel, Valéry,d'Aragon, de Perse ou d'Éluard. Ces délicieux poètes ne se sont pas contentés d'écrire la langue; ils l'ont rêvé d'une façon jouissive. Dans leur quête déchirante d'une langue devinée; dans la création inédite d'une langue imaginaire sans suppositions; dans l'utopie d'une langue parfaitement adaptée à l'expression d'une pensée idéale de l'avenir; dans d'innombrables fantasmes proposant des formes sans précédent; dans la singuralité des exceptions et de toutes ces théories linguistiques appréhendées non pas dans la tentation mais dans la séduction, les rêves de certains poètes ont tourné au cauchemar. Parce qu'ils ont oublié  et omis l'équilibre entre le rêve et la fragilité humaine.
Bien à vous, Saint-John KAUSS.

Cher Monsieur,
J'ai reçu votre livre hier et l'ai trouvé à mon retour de déplacement. Je suis très touchée que vous m'envoyiez un si bel objet, qui manifeste votre grand souci de bibliophilie autant que de poète. Le trilinguisme est à la fois original (je ne déchiffre pas l'arabe, mais quelle belle écriture! et tout un poème en soi. Merci infiniment. Je vais vous lire attentivement.
Encore merci et bien cordialement ,
Catherine Mayaux, Professeur à l'Université de Cergy-Pontoise

Cher Monsieur Fels,
Je relisais votre beau poème sur la vue de Delft et je tenais à vous dire combien j'aime la douceur qui se dégage de vos textes. Votre poésie repose des turbulences de la vie.
Amitiés, Gary KLANG

Cher Laurent Fels,
Simplement vous dire que je viens de lire votre dernier recueil, Intermittences , trouvé à mon retour de vacances, et qu'il me semble qu'il s'agit là de votre meilleur livre. Pas un mot de trop, et en même temps vous ne cédez pas à la tentation du trop peu : cela sait demeurer dense. Amicalement, Christine Dupouy

Mon cher Laurent,
J'ai bu vos Intermittences, lourdes comme la terre et légères comme la vapeur qui montent des fleurs le matin d'un jour d'été. Un concentré d'amour mêlé au bruit que fait la grande roue périlleuse de la vie! Le Verbe épuré de toutes fioritures inutiles, la pierre précieuse offerte taillée et polie!
Et quelle heureuse idée de présenter le texte en trois langues!
Merci, cher Laurent. J'attends l'exemplaire dédicacé. Vous savez que j'ai l'intention de transformer ma maison familiale en Bulgarie en musée de la poésie. Tout livre dédicacé y sera le bienvenu.
Bravo! Amitiés! Athanase Vantchev de Thracy

Il n'y a guère de points d'interrogation chez Laurent FELS, mais l'énigme de l'évidence, infime, infinie ou infinitésimale, reste identique, frêle être décisif de frêle parole, entre être et non-être, vie et mort, vie/mort, mort/vie. Nue, comme une syllabe, ou une syllabe de syllabes, sur la nudité, juste articulée (articulée avec d'infimes et infirmes justesses), du silence et de la page.
Daniel ARANJO, (Professeur à l'Université de Toulon)

Cher Ami,
Merci, bien cordialement, de ce précieux envoi. Je suis très sensible à ce parfum de nostalgie qu'il dégage - et que doit dégager  toute oeuvre vraie. Face à la grande blessure qu'est la vie, chacun de nous, quel que soit son âge, peut répéter la parole inspirée des disciples d'Emmaüs : Advesperascit  et inclinata est iam dies. Heureux qui peut la faire précéder du Mane nobiscum, Domine.
Salutations, Raymond Baustert (Professeur à l'Université du Luxembourg)

Très Cher Ami,
Très, très bonne nouvelle : aujourd'hui j'ai trouvé dans ma boîte aux lettres un avis des postes ! J'accuse donc sollenellement réception de votre exceptionnel colis ! Les livres sont superbes, chacun diffère de l'autre - bravo ! A vous, à l'éditeur concepteur et à l'imprimeur ! De vrais bijoux éditoriaux ! La même chose pour la revue ! Je suis si ému, si heureux, comme si j'étais moi-même l'auteur en fête ! Mes félicitations, Très Cher Ami, et puissiez-vous publier un tas d'autres recueils l'un plus beau que l'autre ! Merci à vous et à Jospeh OUAKNINE pour cette joie inespérée et si rarement goûtée... Bravo à vous, qui avez su faire de votre Poésie, unique en son genre, la Muse inspiratrice de Joseph, qui vous le dispute sur le plan de l'art. Enfin, il est à la hauteur de la tâche ! A vous tous, bravo ! Quoi d'autre peut offrir un poète à un autre poète, sinon des poèmes qui sont des parcelles de son lot sur terre, des fragments de son être spirituel, des segments de son esprit... Des vastitudes de sa sensibilité...
Constantin FROSIN, Professeur à l'Université de Galati

Laurent FELS est né avec l'amour de la poésie dans l'âme : c'est ce qu'on se dit lorsqu'on le lit pour la première fois. Au fil du temps, chacune de ses œuvres renforce cette affirmation. Avec Intermittences , il distille la subtilité et la grâce. Nous livrant une suite de maximes mises en poèmes dont la finesse, la pureté et la brièveté évoquent celle des haïkus. Force est de reconnaître qu'ici, de même qu'avec Comme un sourire, la fluidité de son style se prête avec une aisance rare à la traduction quelle que soit la langue. Ainsi ses œuvres passent-elles en virtuose les obstacles de la traduction sans jamais perdre une once de leur beauté ni de leur profondeur. Une fois le recueil refermé on a envie d'y revenir pour se poser sur les facettes de ce magnifique kaléidoscope.
Roger DUTAILLY

à propos d'INTERMITTENCES.
Peu à peu Laurent Fels fait oeuvre d'une poésie élaborée sur de solides fondations et malgré tout tournée vers les étoiles.
Eric Dubois, www.ericdubois.fr.st

Le Cycle du Verbe
Des mots qui semblent nous effleurer et pourtant si profonds, comme un souffle d'air qui ne saurait nous atteindre. Une approche pour un monde irréversible, une transition entre le terrestre que nous vivons et cette inconnue qu'est la nuit des temps et qui nous attend tous, au bout du chemin… Aussi, une paix quémandée, presque suppliée ? Non ! Une réalité qui se mêle au rêve et pleine de sensibilité.
Quand nous lisons Laurent Fels, nous nous représentons facilement le poète, des étoiles plein les yeux, en quête toujours de «  l'inaccessible rêve  ».
Un saisissant recueil de poésies, écrit en deux langues, divisé entre trois parties, et illustré d'illustrations magnifiques, dans une édition artistique et unique , en couverture cuir et les tranches du livre dorées à l'or fin, qui n'est plus à découvrir. Merci Laurent.
Marie-Claude MARTY

Intermittences
Des mots transcrits sur une feuille, comme jetés au vent, mais dans une constatation effarante d'une absolue vérité. Ce recueil de poésies de Laurent Fels est comme un cœur qui, malgré le temps passé et à venir, battrait toujours dans un continuel renouveau, comme un arrêt sur image et un perpétuel recommencement.
J'aime la poésie de Laurent, si particulière qui m'entraîne toujours au-delà du réel.
Marie-Claude MARTY

Intermittences se présente comme un recueil charriant une sensibilité aux aguets et une acuité d'esprit qui se dessine par touches. Climat  plutôt triste voire étouffant (visage qui / s'est effacé / sous le halo / de l'éphémère) où l'absurdité existentielle surgit sous  des expressions dépouillées d'où se dégage un sentiment de stoïcisme (On vient au monde /de la même façon / qu'on meurt / bon gré mal gré). Vers graves, feutrés frappant notre sensibilité et dénonçant les menaces qui pèsent sur les humains: "C'est l'odeur de la vie / qui parfume la mort / dans les ténèbres / d'une caverne / sans fin, / en vain). Minimalisme ? Oui, mais chaque poème est consciemment élaboré, est chargé de souffles peu communs, d'une voix brève et nette  qui circule silencieusement au - dessus d'un univers humain où "le déluge des mots / non dits / est venu annoncer / le point de non- retour." Une poésie sensible qui se recommande par sa netteté et sa franchise. Une tonalité mélancolique et douce - amère pour dire la part fragile de notre condition. Une qualité littéraire qui promet et une voix qui s'affirme. Une bouffée d'inquiétude tonique à partager.
Bonne continuation ! Emile HEMMEN

Bonjour,
J'ai reçu aujourd'hui votre recueil La dernière tombe restera ouverte, commandé la semaine dernière chez Encres Vives.
Merci pour ce très beau texte, tout simplement bouleversant.
Amicalement, Jean-Baptiste Pedini.

Cher Laurent,
J'ai bien reçu votre ouvrage Sous l'égide du bleu et je vous remercie de la dédicace. Je le lis avec lenteur, je goûte chaque page avec un immense plaisir (comme on déguste un grand vin !) Merci encore pour ce plaisir.
Amitiés, Michel Ostertag

[à propos de La dernière tombe restera ouverte ]
Cher Ami, Laissez-moi vous dire que je n'ai pas lu sans émotion votre angoissée et angoissante méditation sur la Mort. Dans l'histoire de chacun d'entre nous, elle seule est essentielle ; tout le reste, frappé de contingence, relève de l'accidentel, y compris l'amour - immanent - qui ne peut nous secourir à l'heure des ténèbres : "Chacun est seul et anonyme au moment de sa propre mort..." L'homme moderne, qui se coupe de son histoire, a perdu, en effet, cet atavisme, garant de la communio vivorum , qui, jadis, nous sauvait de la désintégration et de la parcellarisation, cause de la désespérance. Pis : le refus de la Transcendance a ruiné la communio vivorum et mortuorum , seule négation possible du néant. À travers vos pages, si sobrement poignantes, je sens tout le désarroi de la modernité, la misère de l'homme sans Dieu. Et on est devenu trop indolent, d'âme et d'esprit, pour relire Pascal.
Merci bien cordialement de votre envoi, et avec toute mon admiration, Raymond Baustert Professeur à l'Université du Luxembourg

C'est avec beaucoup de surprise et un grand plaisir, que le facteur m'a déposé ce jour votre envoi. J'ai lu La dernière tombe restera ouverte de suite et relu avec autant d'émotion. Je trouve que vous avez su, d'un sujet encore assez tabou, faire une oeuvre poétique pourtant très dramatique, mais toutefois belle et fluide et tellement imagée. Je ne sais si vous avez vraiment voulu représenter les événements tragiques de 14/18, entre autres, mais  par  instants j'y ai vu ces malheureux soldats enterrés vivants dans la boue des tranchées sous la mitraille. Et j'ai admiré infiniment cette manière d'épurer le texte de tout superflu, afin de ne garder, je dirais, que la quintessence de l'image poétique que vous désirez faire apparaître. Je vous en remercie de tout coeur.
Amitiés sincères, Janine Laval

Sous l'égide du bleu.
Dans cet essai sur l'œuvre poétique d'Elisa Huttin, Laurent FELS  a une façon bien à lui d'aller au cœur de chaque mot, de chaque sens, de chaque image d'Elisa Huttin jusqu'à en extraire  les non-dits, tout en les disséquant. Il a fait, ici, un travail prodigieux en recherches et analyses.
Bravo Laurent !
Marie-Claude Marty

C'est un véritable regard ouvert, un cri qui est venu troubler le silence de la mort !
Laurent FELS, dans ce magnifique recueil qui n'appelle aucune question, aucune réponse, nous livre une vision, sa vision … oh, combien réelle ! … qu'est la mort .
Dans cette œuvre, c'est un combat permanent de présences et d' absences, comme si la vie se poursuivait par delà la mort …
Comme si le poids de la terre sur une tombe fraîchement creusée, anéantissait tout espoir de retour… C'est alors que l'on peut se poser la question, en accord avec les réflexions poétiques de Laurent : «  Si la dernière tombe restait ouverte, y aurait-il une renaissance à la vie » ?
On ne sort pas intact de cette lecture, mais enrichie d'une pensée universelle.
Merci Laurent
Marie-Claude Marty

Chaque jour, à toute heure, en chaque minute, en chaque seconde, la blessure se ravive. Nous sommes tous frappés de loin ou de près par le deuil.
Dans son dernier ouvrage, Laurent Fels interroge le « mourir », l'au-delà de la vie, le terme fatal. Dans notre société matérialiste qui escamote le plus souvent la mort voire la dénie ou la renie, le poète entre la charogne baudelairienne et l'effroi de la fosse, ose le redoutable face à face avec le vide absolu, « dans les catacombes du temps », « pour combler le grand manque ». Loin du burlesque de la vie et du divertissemen t au sens pascalien du terme, loin du chaos dénué de sens, le poète « voit le divin », selon la théorie du « theion orao »…
Le poète traverse la rive et ouvre le passage. Est-ce le nevermore du Corbeau d'Edgar Poe qui résonne dans cette dernière tombe ? « Le soleil et la mort ne peuvent se regarder en face » disait La Rochefoucault.
Laurent Fels dans son dernier ouvrage ose le dialogue avec le Néant qui glace le corps et le sang. Etre poète, n'est-ce pas côtoyer sans cesse l'irréversible pour mieux trouver sa juste place dans la magnificence du Cosmos, harmonie de toutes les transcendances ?
Corinne Sauffier, écrivain-poète

De Roger DUTAILLY
OURGANOS vu comme traitement des choses intérieures : oui, certes, de ce point de vue, j'en refais à nouveau la lecture pour ré-initier en moi la veine inspiratrice, qui stagne au profond de mon être. C'est déjà une grande vertu de ces pièces poétiques que nous donne Laurent FELS. Mais il faut aller d'avant, cette autre vertu d'entrer dans une sorte de jeu de langage de l'intérieur (de l'auteur) valant poésie ésotérique. Et je ne résiste pas à rappeler cette citation d'un autre poète, cher à Laurent FELS : « Indépendamment de la part faite au subconscient pour la naissance même du poème, [cette]* poésie dans la poursuite de son information comme dans l'exercice de sa métrique, peut accepter hardiment l'imputation d'« ésotérisme », si l'on veut bien réserver à ce mot son acception étymologique : poésie instruite et animée de l'intérieur. » (Saint-John Perse – Lettre à la Berkeley Review du 10 août 1956).

* J'ai mis des parenthèses – qui ne sont pas dans le texte original - comme suit : [cette], car le mot s'applique aussi bien à la poésie de Laurent FELS.

Salut Laurent,
Un grand merci pour « l'Ourganos » . Il faut d'abord saluer la qualité du travail éditorial et l'élégance de cette publication. Puis, un rare bonheur de lecture nous attend là où la poésie nous fait traverser des états limites où la vie et la mort, le plein et le vide cohabitent et se confondent. Là où les variations subtiles de la pensée et de l'imagerie évoluent d'une page à l'autre. J'ai beaucoup apprécié la préface de Paul Mathieu. Elle renforce considérablement la dimension spirituelle et le contexte mythologique de « l'Ourganos ».

Fêtons donc avec Gaïa et Ouranos leurs noces éternelles de l'impossible !
Amicalement, Emile Hemmen

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